Paul et Anderson, le pur duo dévastateur du team Rockets

Paul et Anderson, le pur duo dévastateur du team Rockets

Alors que la planète basket réclamait des merveilles de l’association entre Chris Paul et James Harden, c’est finalement Ryan Anderson le partenaire idéal de CP3.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Quand Chris Paul a pris la décision de rejoindre les Houston Rockets – où les Los Angeles Clippers l’ont ensuite transféré pour faciliter la manœuvre – toutes les discussions tournaient autour de sa future association avec James Harden. Ignares que nous sommes. Nous n’avions juste pas compris que le vrai tandem de choc, le vrai duo de bonhommes, était en réalité celui formé par CP3 et Ryan Anderson. De la même façon qu’Harden est surtout efficace quand il joue le pick-and-roll avec Clint Capela. Paul et Anderson, leur truc à eux, c’est le pick-and-pop. Mais pas seulement. C’est comme si les deux étaient connectés. Reliés par un fil. Ou par télépathie ou allez savoir quel autre lien étrange qui unie les deux basketteurs.

« Il peut shooter et je peux passer », expliquait le plus simplement du monde Chris Paul au sujet du duo à la mode.

Un chiffre peut-être plus parlant : 25 des 38 paniers marqués par l’intérieur lors des huit derniers matches ont pour origine une passe du meneur des Rockets. Et Houston a gagné toutes les rencontres en question. La franchise texane n’a tout simplement pas perdu le moindre match avec Chris Paul sur le terrain. Neuf sorties, neuf succès et donc huit victoires consécutives depuis son retour de blessure (touché au genou lors du coup d’envoi de la saison contre les Golden State Warriors). Encore plus fort : le shooteur a converti 21 de ses 27 tentatives derrière l’arc quand il a dégainé après avoir réceptionné une passe du maestro. Soit presque 78% de réussite. Bordel.

Alimenté par Chris Paul, Ryan Anderson cartonne

https://www.youtube.com/watch?v=kwCuqxtTB20 CP3 est un général des parquets qui porte un regard global sur tout ce qui se trame sur le terrain. Et ce du haut de son mètre quatre-vingt-trois. Il voit tout. Et surtout Anderson, qu’il arrive à trouver toujours dans le bon timing.

« Il me fait la passe au moment même où je suis démarqué, ce qui m’aide en tant que shooteur. C’est Chris Paul. C’est un excellent playmaker et il m’aide beaucoup », raconte le finisseur, tout content de pouvoir s’abreuver des offrandes de son coéquipier. « Moi je suis là pour shooter. Le fait qu’il soit là m’ouvre des espaces. »

Le retour du meneur All-Star dans la rotation a complètement libéré l’intérieur fuyant. Ce dernier donne désormais une toute autre ampleur à l’attaque des Rockets. Il pointe à 16 points, 57% aux tirs et 56% à trois-points sur les huit derniers matches alors qu’il était nettement moins tranchant avant. Leur association fait de Houston une équipe encore plus redoutable. Car encore plus imprévisible.  
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